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Jean-Claude Blahat chante Brassens : l’enchanteur du « 62 » Le premier des deux récitals donnés par Jean-Claude Blahat au « 62 » rue Saint-Honoré (Paris 1er) a tenu toutes ses promesses. La salle mythique qui accueillit le Petit Conservatoire de Mireille a résonné, le 21 février dernier, de morceaux choisis du Maître. Prochain rendez-vous le jeudi 13 mars à 20 h 30. Ce jeudi-là, Jean-Claude Blahat entonne son récital avec « Comme une sœur » « parce qu’elle rythme bien » et le finit avec « Les Passantes » à la demande du public qui affectionne particulièrement ce poème d’Antoine Pol. Entre temps, l’œil tourné vers sa contrebassiste et complice, Alix Merckx, Jean-Claude Blahat révèle quelques anecdotes. « Les Illusions perdues », par exemple, qu’il partage avec Renaud : « Brassens cachait sous son lit une mallette bleue dont il ne se séparait jamais. Après sa mort, la mallette a été ouverte et nous y avons trouvé, séparément, un texte et une partition. Nous avons remarqué qu’ils allaient bien ensemble. Renaud les a chantés et moi je pense qu’ils me vont bien aussi », raconte-t-il volontiers ». Les cordes de la guitare entonnent et la voix rattrape : « On creva ma première bulle de savon. Y a plus de cinquante ans, depuis je me morfonds. On jeta mon Père Noël en bas du toit. Ça fait belle lurette, et j'en reste pantois »* Il offre pour suivre à son auditoire un couplet censuré du « Mauvais sujet repenti » (chanson écrite par Brassens alors qu’il était réquisitionné pour le STO (Service du travail obligatoire) à Basdorf, en Allemagne. Cadeau ! Trop modestement, Jean-Claude Blahat réserve la seconde partie de ses deux heures de concert aux titres inédits qu’il a mis en musique : « Le Fidèle absolu », « Les croque-morts améliorés », « L’inestimable sceau ». D’autres chansons suivent qu’il invite à reprendre avec lui : « Les Copains d’abord », « Les bancs publics », « Brave Margot » et d’autres succès aussi connus et moins connus que l’on (re)découvre: « Quatre-vingt quinze fois sur 100 », « Auprès de mon arbre », « A l’ombre des maris », « Le roi boiteux »… On en voudrait longtemps encore ! Mais promis : le 13 mars, au prochain concert, il en rajoutera quelques-unes délectables : « Le Vieux Léon » et surtout « Le Parapluie », celle qu’il a chantée devant Brassens au cours de sa première rencontre avec le Maître dans sa loge de l’Olympia, en 1967. A vos agendas : récital Jean-Claude Blahat, le jeudi 13 mars à 20 h 30. Entrée
: 15 euros. Réservations au 06 87 49 18 00. |